Actuaire

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Actuaire : une carrière « mathématiquement » prometteuse

« C'est à la fin de mon cégep que j'ai su que je me dirigerais dans une carrière d'actuaire. J'ai toujours aimé les mathématiques, mais c'est l'esprit d'analyse de l'actuaire qui m'a accrochée quand j'ai bien pris connaissance de son rôle. J'ai choisi cette carrière assez tardivement, car je n'en avais pas entendu parler auparavant », souligne Mélanie Gagnon

 
 

Conseils de pro

« J'ai gradué en 2007 et j'ai beaucoup appris au fur et à mesure de mes expériences professionnelles. Présentement, j'évolue dans le monde des assurances où il est important qu'elles soient compétitives tout en restant rentables. Pour être un bon actuaire, il faut aimer les mathématiques, mais il faut aussi être créatif pour innover afin d'être toujours meilleur que la compétition. Il est important de bien savoir communiquer pour que nos propres collègues comprennent bien nos idées pour l'avancement de la compagnie. En début de carrière, très peu d'actuaires sont travailleurs autonomes car le manque d'expérience et de crédibilité ainsi que le peu de contacts ne permettent pas de s'établir solidement. Par contre, il y en a qui réussissent à démarrer leur propre firme de consultants qui grandit avec les années. Aux jeunes qui aimeraient devenir actuaires, je veux leur dire de foncer. À partir du moment où ils aiment les mathématiques, leurs forces seront mises en valeur. »

Benoit Lessard, actuaire (baccalauréat en Mathématique, option Actuariat), RBC Insurance à Toronto, mentor chez Academos.