Administration, finances et commerce


Entrevue avec Annie Passalacqua, étudiante au baccalauréat en Gestion au HEC Montréal
Texte : Claudine Hébert

Un solide bagage et beaucoup d'expériences

Le parcours pour devenir conseiller en gestion d'affaires peut varier. Certains opteront pour le baccalauréat en Administration, tandis que d'autres choisiront le baccalauréat en Gestion. Une chose est sure, un diplôme de maitrise venant bonifier le BAC sera sans doute requis par les futurs employeurs, très exigeants dans ce domaine. Une éventualité qu'Annie Passalacqua a vue venir.

Après avoir obtenu son BAC en Gestion à HEC Montréal (un parcours qu'elle trouvait un peu plus spécialisé que le BAC en Administration), Annie Passalacqua poursuit sa formation à la maitrise en Stratégie, à la même institution, cette fois avec l'option Consultation en gestion. Une future carrière qui l'attire fortement.

« J'ai participé récemment à un évènement organisé par la firme de consultation McKinsey, l'un des plus importants cabinets-conseils sur la scène mondiale. Cette expérience m'a beaucoup interpelée. J'ai pu voir dans quel environnement de travail évoluent les conseillers en gestion d'affaires et comment se déroule la gestion interne des mandats », raconte l'étudiante de 29 ans, maman de deux enfants.

Un environnement conciliant travail et études stimulant

Pourquoi avoir choisi HEC Montréal?

« Je travaille actuellement à l'Université de Montréal. Partager le même lieu de travail et d'études, c'est pratique. De plus, c'est très stimulant comme environnement », dit la jeune femme.

L'environnement à HEC Montréal permet de développer de multiples contacts avec les professeurs, des experts chevronnés, sans oublier avec les autres étudiants, dont plusieurs sont déjà sur le marché du travail.

« L'institution nous offre également un vaste coffre d'outils, notamment des études de cas très pertinentes. Dans le cadre de la maitrise, on a justement des simulations avec des invités en classe pour pratiquer l'identification et la résolution de problèmes au sein d'entreprises », dit-elle.

La formation est relativement facile, soulève Annie Passalacqua.

« En fait, la réussite dans un tel programme est tributaire de la motivation de chacun. Je reconnais toutefois que la conciliation travail, famille et études avec de jeunes étudiants représente pour moi tout un défi. Les travaux d'équipe qui se déroulent les weekends, ce n'est pas toujours évident », indique-t-elle.

Enfin, le métier de conseiller en gestion d'affaires demande un solide bagage en fonction du domaine d'expertise dans lequel le futur conseiller souhaite évoluer. Il faut donc aiguiser ses connaissances dans différents secteurs, comme ceux de la finance, des technologies, du markéting, de la commercialisation, de l'intelligence artificielle, etc.

« Ça tombe bien, conclut-elle. Je suis une éternelle étudiante qui a soif de nouvelles connaissances. Je suis une passionnée de conférences et d'ateliers. J'aime prendre des cours de perfectionnement. Bref, je n'ai pas fini d'apprendre si je veux devenir une excellente conseillère en gestion d'affaires. »


Programme : Administration – Gestion (BAC 15800)


Conseils de pro

« Pour devenir un bon conseiller en gestion d'affaires, ça prend un esprit d'analyse méthodologique, puisqu'il s'agit d'un métier de vente de services. L'empathie et une personnalité authentique sont essentielles pour établir de bonnes relations d'affaires avec la clientèle. Autre compétence fondamentale : avoir une capacité d'adaptation. Le conseiller en gestion d'affaires se retrouve sans arrêt dans de nouvelles entreprises ayant de nouveaux enjeux complexes à résoudre. Notez qu'il s'agit d'un métier élitiste, très attrayant auprès des étudiants. Par conséquent, de très bons résultats académiques font aussi partie de la liste des qualités recherchées par les cabinets lors du recrutement. Dans une petite firme, le salaire d'un conseiller en gestion d'affaires joue entre 40 000 $ et 50 000 $ par an. Ceux qui parviendront à obtenir un poste dans un grand cabinet peuvent espérer gagner aisément plus de 90 000 $ par an, et ce montant n'inclut pas les bonis. »

Alaric Bourgoin, professeur adjoint au département de management à HEC Montréal.


Palmarès des carrières

Les contenus de cette page sont extraits
du Palmares des carrières 2018.

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