Statisticien

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Manier les chiffres pour aider les chercheurs

Patrick Fournier a toujours aimé les maths… Mais il n'aurait jamais pensé se diriger vers les statistiques. C'est en suivant le programme de baccalauréat en Mathématiques à l'UQAM qu'il a développé un intérêt pour les probabilités et la programmation. Aujourd'hui, il achève son bac avec l'objectif de poursuivre en maitrise, une étape qu'il juge comme essentielle pour accéder à un bon emploi.

 
 

Conseils de pro

« Les emplois en statistiques se retrouvent dans des domaines très variés, de la finance à la biologie. En effet, l'essor des technologies a créé de considérables quantités de données à explorer. Les organisations peuvent avoir des difficultés pour trouver des recrues. La maitrise permet de se spécialiser dans un champ d'activité, ce qui est plus attrayant pour les employeurs, car ils savent qu'on a déjà un bagage dans leur domaine. En général, ce métier demande une bonne capacité à expliquer ce qu'on fait. On travaille avec des personnes qui ne sont pas formées en statistiques, mais qui veulent pouvoir comprendre ce que nous faisons. Cela demande des aptitudes en communication et en vulgarisation. Évidemment, il faut aussi être à l'écoute pour bien comprendre ce qui nous est demandé. Une personne curieuse et autonome pourra exploiter au mieux les bases qu'on apprend à l'université. Le métier de statisticien réclame désormais d'aimer la programmation, mais aussi de pouvoir lire en anglais car la documentation est souvent dans cette langue. »

Gabrielle Boucher, biostatisticienne (maitrise en Mathématiques, concentration Statistiques), Institut cardiologique de Montréal.