Ingénieur industriel

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Le génie du changement

Si Roxanne Giroux s'est toujours intéressée à l'ingénierie, elle a découvert le génie industriel un peu par hasard. « J'en ai entendu parler lors des journées portes ouvertes du Cégep de Jonquière. Et je suis vraiment tombée en amour avec ce domaine! » Après avoir obtenu un diplôme technique (DEC) dans cette branche, elle a donc décidé de poursuivre son chemin à l'université, pour devenir ingénieure.

 
 

Conseils de pro

« En génie, l'esprit analytique est primordial. Il faut être capable de décortiquer la réalité en faits, en faisant abstraction des opinions subjectives, pour avoir un portrait juste de la situation. Mais la facilité à travailler en équipe, à convaincre, à avoir une bonne relation avec les autres est particulièrement essentielle dans le domaine du génie industriel. J'ai travaillé une dizaine d'années en usine. Dans mon premier emploi, je devais changer le processus de production, plutôt artisanal, à un mode systématisé. Une bonne écoute et de l'empathie, car cela peut en bousculer certains, sont primordiales. Si aujourd'hui je travaille dans le communautaire, ma formation n'est jamais loin. La semaine dernière encore, nous nous questionnions sur la philanthropie et le financement et j'ai utilisé le même raisonnement logique, les mêmes outils pour décortiquer la situation. Ce n'est pas non plus un chemin si rare, puisque je fais partie d'un club de directeurs généraux qui gèrent tous des organismes à but non lucratif ou des fondations, et nous sommes sept ingénieurs. »

Caroline Sauriol, ingénieure en génie industriel (baccalauréat en Génie industriel), directrice générale de l'organisme Les petits frères – La grande famille des personnes âgées seules.