Inspecteur des produits agricoles

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Gardien de la santé des consommateurs

« Mon intérêt pour la qualité des aliments et la transformation alimentaire m'a menée tout naturellement à envisager de devenir inspectrice de produits agricoles en suivant le programme Technologie des procédés et de la qualité des aliments (DEC), d'une durée de trois ans, à l'Institut de technologie agroalimentaire (ITA), au Campus de Saint-Hyacinthe », souligne Camille Duval.

 
 

Conseils de pro

« J'ai travaillé au sein d'industries puis j'ai œuvré pendant quatre ans à titre d'inspectrice de transformation de produits alimentaires au palier fédéral. Cela demande d'avoir du discernement, parce que nous devons décider des actions à prendre. Il faut être organisé, savoir gérer ses priorités et être capable de réagir promptement aux urgences ou aux imprévus. Bien qu'on travaille seul, on doit savoir interagir en équipe, pour atteindre des objectifs communs. Il faut avoir de l'entregent, posséder un sens irréprochable de l'éthique. Selon les secteurs, on peut travailler sur différents quarts de travail et les fins de semaine. Avec un diplôme d'études collégiales (DEC), on peut parfois accéder à un poste de superviseur. Cependant, la plupart des postes de gestion exige de détenir un baccalauréat. L'aspect le plus valorisant de ce travail demeure cette responsabilité que nous avons envers la population. Nous sommes en quelque sorte les gardiens de la santé des consommateurs! »

Élise Paradis, enseignante à l'ITA (baccalauréat Sciences et technologie des aliments), ex-inspectrice, transformation produits alimentaires, Agence canadienne d'inspection des aliments.