Monteur de structures en aérospatiale

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Au millimètre près!

« Je me suis rendu compte que je voulais être dans l'action. En faisant des recherches, j'ai visité le site Internet de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et je suis allée à la journée Portes ouvertes de l'École des métiers de l'aérospatiale de Montréal (ÉMAM). Une semaine plus tard, j'étais inscrite en Montage de structures en aérospatiale (DEP) », sougline Nisrine Amoucha

 
 

Conseils de pro

« Après 20 ans dans les Forces armées canadiennes, j'ai réorienté ma carrière comme monteur de structures en aérospatiale (80 %). Polyvalent, je travaille aussi en fabrication de matériaux composites (20 %). Ça prend une grande concentration, beaucoup de minutie et de dextérité. On manipule des pièces de très grande valeur et on travaille au millimètre près. Il n'y a pas de place à l'erreur! On est confronté à différents problèmes. Il faut suivre des directives très strictes, être débrouillard et avoir confiance en soi. Ça devient une passion! Chaque pièce d'avion, d'hélicoptère ou autres que l'on touche est munie d'une fiche qui suit l'appareil toute sa durée de vie. Mon nom y est accolé. Ça représente une grande responsabilité et une immense fierté! Au début, on peut travailler à temps partiel sur un contrat, puis obtenir un poste à temps plein. La production roule 24h/24 et dépend du carnet de commandes. »

Sylvain Jarry, monteur de structures en aérospatiale (DEP Montage de structures en aérospatiale et DEP Mise en oeuvre des matériaux composites), Stelia North America (aérospatiale et matériaux composites), Mirabel.