Inhalothérapeute

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L'adrénaline, une alliée pour aider

« J'ai d'abord tenté ma chance en Techniques ambulancières, mais je me suis rendu compte que je préférais avoir un suivi avec les patients. Après avoir effectué des recherches, j'ai décidé de m'embarquer en Techniques d'inhalothérapie (DEC) au Collège de Rosemont. Mes années de formation se déroulent encore mieux que je ne le croyais : j'ai vraiment la piqure! », raconte Roxane Doucet

 
 

Conseils de pro

« L'inhalothérapeute doit vouloir aider son prochain. Nous travaillons au sein d'une équipe multidisciplinaire. On est apprécié et en demande. Souvent, en situation d'urgence, on nous demande d'évaluer le patient avant qu'il soit vu par le médecin. Il faut aimer l'adrénaline: les journées sont de véritables feux-roulants! Il faut aimer apprendre, gérer ses priorités, être débrouillard et ne pas avoir peur de la critique. En début de carrière, on travaille sur les trois quarts de travail. On travaille les jours fériés et les fins de semaine. J'ai évolué au bloc opératoire, aux soins intensifs et à l'urgence. Ça fait sept ans que je travaille de nuit, par choix. Côté humain, c'est difficile de se prémunir. On suit les mêmes patients pendant des mois ou des années. On voit une multitude de cas, allant du bébé à la personne âgée en arrêt cardiaque. Heureusement, on reçoit du soutien de notre équipe. »

Alexandre Lavoie, inhalothérapeute (DEC en Inhalothépatie et anesthésie), Hôpital du Sacré-Cœur, Montréal, mentor chez Academos.