Préposé aux bénéficiaires

Valeur carrière septembre

Traiter son monde aux petits oignons

L'accouchement prématuré de son premier enfant oblige Catherine Laventure à passer de longues heures auprès de lui. « Je questionnais beaucoup les membres du personnel hospitalier. J'étais passionnée par tout ce qu'ils faisaient. » Après la naissance de son second bébé, elle se décide à faire un retour aux études pour devenir préposée aux bénéficiaires.

Conseils de pro

Mélanie Racicot est préposée aux bénéficiaires depuis 14 ans. « À l'époque, j'ai suivi une formation dans un établissement privé. Aujourd'hui, le DEP est requis. Les conditions de travail sont certes difficiles, mais la profession est très valorisante. Nos soins sont importants pour le rétablissement des patients et améliorent vraiment leur qualité de vie durant leur séjour, qu'il soit de courte durée ou de durée prolongée. Nous sommes les yeux des infirmières. Nous établissons une relation de confiance avec le patient qui nous permet de mieux le connaitre et de détecter tout signe de changement dans sa condition. Il faut être dévoué, empathique, attentif aux signes de dégradation et capable de réagir adéquatement en cas d'urgence. Et bienvenue aux hommes. Leur approche est différente, ce qui est apprécié, et certaines tâches demandent plus de force. Mais, homme ou femme, cette profession exige une bonne forme physique. »

Mélanie Racicot, préposée aux bénéficiaires (DEP Assistance à la personne en établissement de santé), Hôpital Pierre-Boucher à Longueuil, mentor chez Academos.