Technicien en électronique

Valeur carrière septembre

De l'électricité dans l'air

Comprendre comment fonctionnent les objets du quotidien a toujours fasciné Louis-André Bergeron. « C'est passionnant de savoir que ma voix, par transmission cellulaire, prend trois microsecondes pour se rendre de Chicoutimi à Montréal », s'enthousiasme-t-il. C'est pour assouvir cette curiosité pour les sciences qu'il a opté pour le programme Technologie de l'électronique, spécialisation Télécommunications (DEC).

Conseils de pro

« Depuis que j'ai obtenu mon diplôme, il y a un peu plus de 25 ans, j'ai dû composer avec trois changements technologiques dans la téléphonie. D'appareils connectés à un fil, on est passé au numérique puis au IP, où les numéros ne sont pas rattachés à un lieu physique. On peut donc répondre, qu'on soit au Mexique ou à Blainville. Cela illustre bien l'un des défis du domaine des télécommunications, qui est en constante mutation. Il faut être curieux, ouvert d'esprit et continuer de se former, en assistant à des conférences par exemple, si on ne veut pas se laisser dépasser. Comme on installe ou répare des systèmes, savoir vulgariser et poser les bonnes questions pour établir notre diagnostic sont aussi importants. J'ai lancé mon entreprise et j'ai fusionné il y a deux ans avec une compagnie spécialisée en informatique. On peut également travailler dans de petites ou de grandes compagnies, en atelier, en documentation technique, etc. Toutes les personnes avec qui j'ai obtenu mon diplôme ont pris des chemins différents, qu'elles soient restées dans le domaine ou non. »

Robert Trottier, technicien en télécommunications (DEC en Électronique), président et copropriétaire d'Ordinacoeur RT, mentor chez Academos.